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Chasse aux affaires en Sologne


 

SPÉCIAL TIGY, VANNES-SUR-COSSON, VIENNE-EN-VAL, VIGLAIN, NEUVY-EN-SULLIAS : CHASSE AUX AFFAIRES EN SOLOGNE

 

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C'est, en euros et au m², le prix moyen d'un bien à Tigy.
EffiCity, juin 2015

 

Les primo-accédants dans la région d'Orléans se tournent vers le sud de la ville. Une nuée de petits villages, en tête desquels figure Tigy, sont prêts à les accueillir à des prix raisonnables.

 

Tendances.

Une qualité de vie à toute épreuve ! Voilà l'argument mis en avant par les agents immobiliers pour essayer de redynamiser le marché de l'immobilier dans la région Sologne Val-Sud. Une région qui a enregistré un nombre de transactions en baisse, comme en atteste les derniers chiffres publiés par les Notaires de France.

Un discours qui fait mouche auprès des primo-accédants, qui ne peuvent ni s'offrir les maisons de caractère en pleine Sologne, ni acquérir un appartement dans le centre d'Orléans à 2 000 euros du m², environ. Ils souhaitent malgré tout rester proche d'une grande ville parce qu'il y travaillent, ou tout simplement parce qu'ils veulent bénéficier des commodités. Les petits villages comme Tigy, Neuvy-en-Sullias, Vienneen-Val, Viglain ou encore Vannes-sur-Cosson présentent des atouts bien réels. Ce dernier, situé le plus au sud d'Orléans, offre en particulier des biens à des prix abordables (1 400 €/m²) dans un cadre champêtre, très typique du petit village solognot niché au coeur de la forêt : ses vieilles maisons de briques et colombages, son église au caquetoir fermé, son bois communal, son parcours botanique...

Les endroits pittoresques ne manquent donc pas dans la région : entre une campagne parsemée d'étangs, les rives de la Loire, les forêts, les petites collines... Et pas une tour au loin pour gâcher l'horizon ! Bref, un cadre de vie idéal pour les amoureux de la nature, adeptes de la randonnée, du vélo, de la pêche, de la chasse et de la cueillette des champignons. Pour encourager les gens à s'installer dans la région, la réouverture de la voie ferrée Châteauneuf-sur-Loire-Orléans est prévue d'ici à trois ans. Pas moins de quarante trajets devraient être proposés quotidiennement, et les études financées par la région Centre évaluent le potentiel à 8 000 voyageurs par jour. Moyennant un budget conséquent de 250 millions d'euros, ce chantier profiterait ainsi à toute la région Centre-Val-de-Loire et désengorgerait au passage la RN260.

Claudine Gouedard, gérante de l'agence de Tigy (groupe Fnaim), Tigy.

Depuis au moins deux ans, nous enregistrons des prix à la baisse sur le secteur de Tigy, une petite commune de 2 500 habitants située à une trentaine de kilomètres du sud d'Orléans. Les réductions sont de l'ordre de 15 %. Les vendeurs nous ont écouté et s'alignent désormais sur les prix du marché. Aujourd'hui, ce sont les primo-accédants qui constituent l'essentiel de notre portefeuille. Ils recherchent des biens pour un montant compris entre 120 et 200 000 euros. Au-delà, les ventes se raréfient. Deux profils cohabitent essentiellement : ce sont soit des actifs travaillant à Orléans et souhaitant disposer d'une maison à la campagne ; soit des locaux qui veulent acheter. Si le contexte reste difficile, je crois néanmoins dans la reprise. D'ailleurs, je viens de recruter une secrétaire commerciale, preuve, s'il en est, que je crois en l'avenir...

 

 

TIGY : DOUCEUR DU LOIRET


 

Etat des lieux

Petite ville de deux mille trois cents âmes, Tigy, située dans le Loiret à seulement une trentaine de kilomètres d'Orléans, est entourée d'une série de charmants petits villages tels Vannes-sur-Cosson, Vienne-en-Val ou Neuvy-en-Sullias. L'endroit est traditionnellement agricole et chaque troisième dimanche de mai se tient dans la petite commune, la traditionnelle foire aux asperges, très recherchée par les habitants des alentours. Le 14 juillet, on fête également les artistes locaux sur la place du Tertre local.

Tigy accueille aussi un joli musée de l'artisanat et une auberge du Cheval blanc, installée ici depuis le début du siècle dernier. C'est dire si la vie à Tigy et dans les villages alentours est tranquille et conviviale. De nombreux Parisiens ne s'y sont d'ailleurs pas trompés et achètent, surtout du côté de Vannes-sur-Cosson, un grand nombre de résidences secondaires.

Il faut dire qu'Orléans n'est qu'à vingt-cinq minutes par la route et que l'on rejoindra la capitale à partir de là en moins de deux heures. Cette petite commune attire également de nombreux orléanais amateurs de vie à la campagne, en lisière des champs et de la forêt.

Elle possède toutes les commodités, médecins, écoles, un collège et sa proximité avec Orléans, que l'on rejoint en bus, est appréciée pour la vie culturelle. Ici, on achète surtout des maisons, des terrains, des bois et des étangs et parfois des chasses, à des prix qui restent abordables.

Par exemple, une fermette de 100 m² habitables avec deux chambres, un séjour, une écurie et un hangar sur deux hectares de terrain, se négocie 169 000 euros. Un pavillon plus traditionnel de 90 m² habitables, avec trois chambres et 1 000 m² de terrain, est proposé à 160 000 euros. Le prix moyen des biens les plus vendus oscille entre 140 000 et 170 000 euros, alors qu'il faut compter 200 000 euros pour le même type de produits à Orléans.

 

Claudine Gouédard, négociatrice de l'Agence de Tigy.

Depuis quelque temps, il y a moins de clients, mais ils sont très sérieux et ont conscience de la crise. Par exemple, ils arrivent souvent avec des simulations financières, ce qui n'était pas le cas auparavant.

Ils sont également plus regardants, plus exigeants sur la qualité des produits mis à la vente. De leur côté, les vendeurs ont encore du mal à baisser leur prix, mais lorsqu'ils le font, ils parviennent à vendre leur bien. En fait il y a moins de visites pour les produits proposés entre 200 000 et 230 000 euros. Les primo-accédants se raréfient car les banques exigent désormais un apport.

Leur budget dépasse rarement 150 000 euros. D'une façon générale, il faut désormais aller chercher les clients et faire une bonne estimation de prix. Je dis toujours que nous ne sommes pas là pour faire plaisir mais pour vendre.